Les orphelins du rail

 


    Mélie est conviée à une course à travers l'Europe, comme tous les orphelins de treize ans. L'objectif ? S'emparer des indices menant à l'Adamant ! Elle obtient donc un passegare qui lui permettra d'emprunter des trains tous plus luxueux et originaux que les autres, passant d'un train-zoo à un train-librairie, de manger comme elle n'a jamais mangé et de jouir d'un confort dont elle n'a même jamais eu idée dans son orphelinat de Budapest...


    Loin d'être un simple roman d'aventure, Les orphelins du rail est un texte sur les inégalités sociales et l'appropriation par les riches des populations les plus pauvres. En effet, cette course est tout de même le divertissement d'un homme richissime et ennuyé, ce que nos jeunes héros ont parfaitement en tête, sans illusion sur la société où ils ne sont que des pions, voire des bouffons. 

    Fabien Clavel réussit merveilleusement à faire évoluer son héroïne, qu'on peut tout à fait ne pas trouver très sympathique au début du roman, mais à laquelle on finit par s'attacher, louant son intelligence et son indépendance. 

    A noter, pour les lecteurs et lectrices les plus sensibles, qu'une certaine partie du roman peut choquer par les actes criminels qu'il induit. 




      A partir de 11 ans, Les orphelins du rail, de Fabien Clavel, éditions Rageot, 2022, 288 pages, 14€90.

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